it started out with a kiss (reed)

i just can't look, it's killing me and taking control. jealousy, turning saints into the sea, swimming through sick lullabies, choking on your alibis.

nom complet : Reed Arthur Kusman. Il se souvient, enfant, d’avoir entendu sa mère lui dire qu’elle l’avait nommé en l’honneur de son musicien préféré, Lou Reed. Son second prénom lui vient de son grand-père maternel qui s’est toujours plu à l’appeler ‘Junior’. Il porte d’ailleurs leur nom de famille à eux, puisque son père était déjà loin et oublié après les neuf mois de grossesse. ◦ âge, date et lieu de naissance : La mi-trentaine qui approche à grands pas. Il s’efforce de regarder les années au compteur avec nonchalance, mais il commence à trouver qu’il se fait vieux. Du moins, que la vie, sa jeunesse, a passé beaucoup trop rapidement. S’il sait qu’il lui reste encore du temps avant la fin, il ne peut s’empêcher de se demander s’il referait la même chose si on lui en offrait la possibilité de tout recommencer. Il est né en Oregon, à Portland, le vingt-six février. ◦ origines et nationalité : Il est américain de naissance et puis d’origines, grâce à sa mère. Toutefois, si les histoires qu’elle lui a récitées sur son père sont réelles, il tient aussi des origines néerlandaises. Disons qu’il s’est toujours considéré comme purement américain. ◦ statut civil et orientation sexuelle : Si vous lui demandez, il ne répondra sans doute pas. Si vous demandez aux gens du coin, certains diront qu’il est célibataire – endurci – d’autres vous déballeront son histoire, son mariage. Se marier si jeune, c’était de la pure folie. C’est ce que disent les autres, ils ont sûrement raison. Malgré les nombreuses années passées dans ce célibat forcé suite au départ subit de sa femme, ils sont toujours légalement mari et femme. ◦ occupation et situation financière : Reed a toujours été habile de ses mains et débrouillard. C’était un petit boulot qu’il ne devait occuper que durant une certaine période – pour arrondir les fins de mois. Homme à tout faire, bricoleur. Tantôt il aura un contrat de toiture, tantôt il construira une remise. Il prend tout ce qui passe. S’il ne roule pas sur l’or, il ne manque de rien et parvient à mettre de l’argent de côté – il ne sait trop pour quoi, d’ailleurs – puisqu’il n’est pas un grand dépensier. ◦ situation familiale : Reed, c’est un fils, c’est un mari, c’est un beau-fils et c’était un petit-fils. Il a été élevé quelques années par sa mère, avant qu’elle demande à ses parents de s’occuper de lui le temps qu’elle se remette sur pieds financièrement. Puis elle est devenue cette personne qu’il ne voyait qu’une ou deux fois par année. Il a appris à considérer ses grands-parents comme ses parents, en fait. Il a sa femme qu’il n’a pas vue depuis de nombreuses années et, ironiquement, il fait toujours partie de la belle-famille. Ils ne sauraient trop dire s’ils l’apprécient à ce point ou s’ils le prennent en pitié. ◦ traits de caractère : aimant, attentionné, bon vivant, borné, bourru, concentré, cynique, désordonné, dévoué, fidèle, franc, impatient, passionné, possessif, protecteur, rancunier, solitaire, tendre. ◦ groupe : the grass can always be greener.

and a kiss to make it better
pseudo/prénom : joanie, dr. feelgood. ◦ âge et pays : vingt-quatre ans, canada. ◦ avatar : michiel huisman, une première pour moi!  ◦ avis, autres :très, très joli  ♥ ◦ crédits : tumblr (désactivé), the killers (mr. Brightside).

let's talk about spaceships
001. Reed a été élevé par ses grands-parents maternels. Sa mère a tenté de s’occuper de lui aussi longtemps qu’elle l’a pu, de changer pour lui, pour être une famille. Elle n’a pas réellement réussi. Elle était ce genre de femme aventurière, sans attache, un peu trop intrépide et irresponsable. Alors qu’il était âgé de sept ans, elle l’a emmené chez ses grands-parents, à San Diego. Ils étaient sensés le garder le temps qu’elle ‘remette sa vie en ordre’. Ils ont été ses tuteurs légaux jusqu’à ses dix-huit ans. Quant à sa mère, il ne l’a vue qu’à coups d’une à deux visite par an – ajouté à ça un appel à Noël et à son anniversaire. La dernière fois qu’il la vue en personne, c’était à son mariage. 002. Reed il a aimé, comme un fou. Comme il ne pensait pas qu’il était possible d’aimer, en fait. Une rencontre fortuite, dans un bar où elle n’aurait pas dû se trouver. Et c’en était fait pour lui. Comme si sa vie avait désormais un ‘avant’ et un ‘après’ ce moment. Cet instant qui vient tout basculer. Cet amour foudroyant qui avait pourtant su traverser les années, un mariage qu’on qualifiait de précipité, de naïf, d’irresponsable. Sa femme, il était prêt à l’aimer jusqu’à la fin des temps et, sottement, il s’était dit qu’il en était de même pour elle. 003. Il y a cinq ans, il est rentré dans leur petit appartement après une dure journée passée à travers sous le soleil cuisant de la Californie. Dès les premiers pas, il comprit que quelque chose clochait. Comme une quiétude, un calme qui sortait de leur quotidien. Pas de musique, pas d’odeur familière de son parfum ou d’un repas en train de mijoter à la cuisine. Juste un long silence lourd et inquiétant. Une simple note en guise d’adieu. Aucun endroit, aucun numéro où la joindre. Elle était partie, pour de bon. S’il avait trouvé son comportement un peu hors de l’ordinaire lors des dernières semaines, Reed ne s’était pas imaginé à ce qu’elle disparaisse. Il avait l’impression d’avoir été trahis, de mériter ne serait-ce que des explications. Longtemps plus tard, il reçu un enveloppe ornée du sceau d’un cabinet d’avocats. Un divorce. Parce que ce mariage était encore là, officiellement. Il n’ouvrit pas l’enveloppe avant deux semaines. La laissant le torturer psychologiquement, là sur la table du salon. Il n’eut qu’à finalement apercevoir sa signature. Il les brûla, ces papiers de divorce. Et tous ceux qui suivirent connurent le même sort. 004. Il n’a plus vraiment de famille. Son grand-père est décédé il y a 3 ans et, depuis, sa grand-mère est partie à l’autre bout de l’État pour rejoindre ses sœurs. S’ils se parlent régulièrement au téléphone – la vieille dame toujours morte d’inquiétude pour son petit-fils – ils ne se voient que rarement, Reed refusant toutes invitations pour les vacances de Noël ou Thanksgiving. L’année qui suivi le départ de sa femme, il ne sortait à peu près pas de la maison, sauf pour se plonger corps et âme dans son travail. Sa seule thérapie. Pourtant, il a toujours une belle-famille. Souffrant aussi de son départ subit, ils n’arrêtèrent jamais de traiter Reed comme leur beau-fils. C’est là qu’il les passe ses Fêtes. Un cadeau toujours soigneusement emballé et étiquette à son nom, comme si rien n’avait changé. 005. ...