|
| gust of wind. | |
| | Auteur | Message |
---|
Domi Beaudéan
Messages : 2 Avatar et © : baptiste radufe @ishtar. Pseudo : louie Age : vingt-quatre ans Activité : boulanger Statut : célibataire
| Sujet: gust of wind. Ven 23 Sep - 20:52 | |
| [domi beaudéan]
i'm a mess of unfinished thoughts. nom complet : dominique léon beaudéan. ◦ âge, date et lieu de naissance : âgé de vingt-quatre ans, né à paris, le cinq décembre 1991. ◦ origines et nationalité : absolument français. ◦ statut civil et orientation sexuelle : célibataire, hétérosexuel. ◦ occupation et situation financière : boulanger, dont la situation (personnelle) reste globalement moyenne, dans la mesure où il gagne peu et dépense peu. ◦ situation familiale : fils unique, parents toujours mariés avec qui il conserve peu de contacts depuis son expatriation en amérique. ◦ traits de caractère : colérique, loyal, curieux, intelligent, travailleur, indépendant, torturé, impulsif, cynique, prévenant, généreux, créatif, vaguement nihiliste, cultivé, bien élevé, adaptatif, (parfois) violent, pessimiste, pragmatique, sarcastique, droit, astucieux, taciturne, dévoué, respectueux, instable, rancunier, observateur, aimant, sombre, désœuvré. ◦ groupe : the grass can always be greener.
let's talk about spaceships Insérez ici une liste de caractéristiques propres à votre personnages, que ce soient ses manies, ses loisirs et centres d'intérêts, des bouts de son histoire ou des explications sur sa manière d'être ; nous voulons tout savoir! Pas de minimum, mais veillez à nous en dire suffisamment surtout si vous ne passez pas par la case histoire. and a kiss to make it betterpseudo/prénom : louie. ◦ âge et pays : 22, europe. ◦ avatar : baptiste radufe. ◦ avis, autres : . ◦ crédits : tumblr.
Dernière édition par Domi Beaudéan le Sam 24 Sep - 16:39, édité 3 fois | |
| | | Domi Beaudéan
Messages : 2 Avatar et © : baptiste radufe @ishtar. Pseudo : louie Age : vingt-quatre ans Activité : boulanger Statut : célibataire
| Sujet: Re: gust of wind. Ven 23 Sep - 20:52 | |
| sad, but endearingly so.
Comme d'habitude, l'esprit de Dominique tourne en rond. Un peu comme sa chevalière qui accroche la peau de son doigt chaque fois qu'il joue avec. Il la tient de Dwayne qu'en voulait probablement plus, mais c'est pas pour ça qu'il la garde, de toute façon. Un fan de Christopher Nolan dirait sans doute qu'elle est son totem, qu'elle le maintient dans un état de conscience plus ou moins satisfaisant, qu'elle lui rappelle que le quotidien brumeux qu'il vit à reculons n'est pas un rêve, et que c'est bien lui, et pas un autre, qu'il voit tous les matins se lever à trois heures pour aller travailler à la boulangerie, que c'est lui et pas un autre qu'il guette prudemment, en voyant ses poings aux phalanges blanchies trembler contre ses flancs, dans un élan brusque de rage, lui encore dont il assiste au désintérêt de tout et de tout le monde qui va le plonger malgré lui dans ses pensées destructrices. Domi, lui, vous dira simplement que même si elle est laide, elle l'empêche de devenir fou. Non, évidemment qu'il ne vous dira pas ça. Il se contentera de vous observer et de hausser vaguement les épaules avant de plonger son regard insondable et sa moue dubitative vers le bitume, jugeant que l'histoire d'une chevalière dont il a fait l'acquisition en détention pour mineurs ne vaut pas la peine d'être racontée. Comme à peu près tout ce qui forge son labyrinthe tortueux et délabré d'idées obscures. Il a toujours été comme ça, Domi. Il ressasse. Il ressasse et se tait, parce qu'il serait malvenu d'être trop opiniâtre, trop réfléchi, trop critique et trop plaintif lorsqu'on peut se balader à l'abris des hautes façades du seizième arrondissement en exhibant des fringues de marque et une Mercedes reçue au dix-huitième anniversaire. C'est comme ça. On n'autorise pas plus aux bourgeois d'être conscients de la futilité et l'interchangeabilité de leurs vies qu'aux classes moyennes de se plaindre du manque de considération qu'on a pour eux. Pourtant, il l'a compris très vite, Domi. Il n'est pas grand chose. Personne n'a besoin de lui. Rien ni personne n'a besoin qu'il existe. Il a beau avoir l'argent, la beauté, la vie rêvée, s'il disparaissait, tout ce que ça changerait, c'est la compassion dont on auréolerait ses parents en deuil. Comme tous les bourgeois qui se respectent, on pense aux apparences en premier. Et au-delà, il n'y a rien. Pas de but, pas d'intérêt, pas d'objectif, sinon celui de suivre la tradition familiale en devenant médecin comme maman ou juriste comme papa, de se laisser vivre et de faire son chemin. Qu'il s'imagine supérieur à une classe déjà supérieure en se permettant de rêver d'autre chose, qu'il soit infiniment plus humble que la moyenne sociétale de son entité grégaire et friquée, ou encore qu'il soit simplement prédestiné à se torturer, ça ne l'a pas empêché de finir comme il a fini. Enragé. Enragé parce qu'il avait rien pour lequel vivre, pour lequel se battre, pour lequel se défoncer. Parce qu'il avait rien à demander, rien à réclamer, parce qu'il n'avait absolument pas de raison d'exister. Enragé parce que l'ennui s'est transformé en vide, que le vide s'est transformé en haine et que la haine n'a pas été foutue de se tenir à carreaux. Il a suffit d'un petit rien, d'un détail, d'une réflexion idiote et la torture qu'il infligeait à un esprit qui réfléchissait trop a changé de cible pour, sous la forme de coups de poings possédés et irrépressibles, s'en prendre à un môme. Domi avait presque quatorze ans quand lui et sa gueule impeccable de petit bourgeois ont été enfermés pour le reste de sa vie d'enfant. Le môme aussi. Et son visage ensanglanté apparaît encore dans ses rêves, figé pour toujours dans ses treize ans heureux. Pas ses treize ans détruits, pas ses treize ans passés dans le noir et le silence après que Domi lui ait explosé les yeux et les cordes vocales, pas ses treize ans devenus éternels, écrasés au bas de sept étages, quelques mois plus tard. Non, c'est un sourire rouge qui continue de le hanter, parfois, onze ans après, lorsque, jouant avec sa chevalière, il s'empêche de réfléchir.
| |
| | | Jade Reyes ▪ life is tough, but so are you.
Messages : 256 Avatar et © : akane (©hepburns) Multicomptes : sami bachal. Pseudo : schuylers, karine. Age : twenty-seven yo. Activité : literary editor and collection manager for 'anaphora publishing'. Statut : newlywed, but still doubt her choice and her feelings. Péchés mignons : reading books, cuddling with the hubby, eating candies, singing in the shower, petting animals.
TALKING IN CODE; Mood: Contacts: RP:
| Sujet: Re: gust of wind. Sam 24 Sep - 14:33 | |
| Bienvenue parmi nous, je te réserve l'avatar pour cinq jours. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: gust of wind. | |
| |
| | | | gust of wind. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |